Il ne me serait pas venu à l’idée de poser cette question.
Les hommes et les femmes sont-ils/elles égaux devant la transgression?
Et lorsqu’on m’a interrogé sur cet aspect de notre tradition, j’ai d’abord été perplexe.
Mais Roch hachana approche, et cette question nous permet de reprendre un peu les bases de ce qu’est le pardon dans le Judaïsme.
D’après la tradition juive, lorsqu’on commet une erreur, il fait la réparer, qu’on soit un homme ou une femme.
Si il s’agit d’une erreur que nous avons commise vis a vis d’autres personnes, il faut réparer les dommages causés et rechercher la pacification.
Si on a subi un comportement problématique il faut en parler avec la personne pour lui faire comprendre le problème et trouver une solution, car ne faut surtout pas garder de rancune ni être entraîné vers la vengeance, même a un niveau inconscient.
Les fêtes du début d’année, les fêtes du recommencement, roch hachana et kipour, nous invitent à réexaminer les fautes commises vis-à-vis du prochain, vis-à-vis de nos même, et vis-à-vis du rituel et les commandements et du divin. C’est l’étape de la pacification intérieure.
Nous devons également faire en sorte de garantir d’agir mieux la prochaine fois. C’est la téchouva.
Dans certains cas, à l’époque du talmud et au moyen âge et parfois même aujourd’hui, certains rabbins ont considéré qu’entre la relation avec son mari et la relation avec dieu une femme pouvait légitimement privilégier son couple ( ainsi que parfois la charge du ménage et des enfants! )
A notre époque, en France et ailleurs, les hommes sont conscients de l’importance de leur rôle pédagogique et n’ont plus ce genre d’exigence et s’ils en ont ils ont les moyens de les dépasser pour encourager leurs épouses a vivre librement leur spiritualité. Chacun avance librement verts la recherche de la meilleure façon de se respecter lui/elle même, de respecter son prochain, ses valeurs et sa spiritualité.