Seder Tou bishevat -Artsénou: le texte intégral

Merci encore pour ce merveilleux moment!

Voici l’intégralité du texte, dans le corps de l’email et à télécharger. Vous pourrez ainsi organiser une soirée de tou bichevat à la maison, en famille ou entre amis.

Pour télécharger le document, cliquez ici: seder-tou-bichevat-5777

I Un espoir éternel

L’histoire du peuple juif a commencé avec la promesse d’une terre, qui appartiendrait aux descendants d’Abraham et de Sarah.

Genèse chap. 12

1 L’Éternel avait dit à Abram: « Éloigne-toi de ton pays, de ton lieu natal et de la maison paternelle, et va au pays que je t’indiquerai. 2 Je te ferai devenir une grande nation; je te bénirai, je rendrai ton nom glorieux, et tu seras un type de bénédiction. 3 Je bénirai ceux qui te béniront, et qui t’outragera je le maudirai; et par toi seront heureuses toutes les races de la terre. »

א וַיֹּאמֶר יְהוָה אֶל-אַבְרָם, לֶךְ-לְךָ מֵאַרְצְךָ וּמִמּוֹלַדְתְּךָ וּמִבֵּית אָבִיךָ, אֶל-הָאָרֶץ, אֲשֶׁר אַרְאֶךָּ. ב וְאֶעֶשְׂךָ, לְגוֹי גָּדוֹל, וַאֲבָרֶכְךָ, וַאֲגַדְּלָה שְׁמֶךָ; וֶהְיֵה, בְּרָכָה. ג וַאֲבָרְכָה, מְבָרְכֶיךָ, וּמְקַלֶּלְךָ, אָאֹר; וְנִבְרְכוּ בְךָ, כֹּל מִשְׁפְּחֹת הָאֲדָמָה.

 

Au LeH LeHa d’Abraham ont suivis les espoirs de la sortie d’Egypte et le Leshana habaa birouchalaïm de pessaH.

Les hébreux puis les juifs ont sans cesse gardé une présence sur la terre d’Israël, et en particulier à Jérusalem, à Tibériade, à Safed et à Hebron, (Yérouchalaim, Tvéria, Tsfat et Hévrone).

Pendant 2000 ans, les juifs présents sur la terre d’Israël ont vécu sous la domination politique d’autres Nations :

Après la période d’indépendance de – 1200 à – 587, la terre d’Israël a été dominée par les civilisations :

  1. Perse, de – 587 à -333
  2. Hellénistique, -333 à -134

 

Après le retour à l’indépendance sous les hasmonéens, héritiers des makabim,  de -134 à -63, la terre d’Israël a été dominée par les civilisations :

1.      romaine (-63 à 324)

2.      byzantine (324 à 638)

3.      musulmane (638 à 1096)

4.      croisées (1096 à 1244)

5.      ottomane (1244 jusqu’au XVIIIe)

6.      britannique/ mandat de la SDN de 1917 à 1948

A toutes ces époques, nous avons continué à nous tourner vers Jérusalem, physiquement, lors de la Amida, et spirituellement. Nous avons continué à chanter, à chaque fêtes de PessaH : « L’an prochain à Jérusalem », « léshana habaa biroushalaim »

Chantons ensemble : léshana habaa biroushalayim

לשנה הבאה בירושלים

 

Cet espoir millénaire nous accompagne.

Les explorateurs rapportèrent de leur voyage la célèbre grappe de raisins que deux personnes devaient porter.

 

Prenons un verre de vin, et prononçons les paroles suivantes :

Le deutéronome nous dit (8 :7-8)

7 Car l’Éternel, ton Dieu, te conduit dans un pays fortuné, un pays plein de cours d’eau, de sources et de torrents, qui s’épandent dans la vallée ou sur la montagne; 8 un pays qui produit le froment et l’orge, le raisin, la figue et la grenade, l’olive huileuse et le miel;

כִּי יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, מְבִיאֲךָ אֶל-אֶרֶץ טוֹבָה: אֶרֶץ, נַחֲלֵי מָיִם–עֲיָנֹת וּתְהֹמֹת, יֹצְאִים בַּבִּקְעָה וּבָהָר. ח אֶרֶץ חִטָּה וּשְׂעֹרָה, וְגֶפֶן וּתְאֵנָה וְרִמּוֹן; אֶרֶץ-זֵית שֶׁמֶן, וּדְבָשׁ.

BarouH ata adonaï élohénou méleH haolam boré péri hagafen

 

La hatikva est un chant d’espoir est un chant de la terre d’Israël, mais aussi un chant de « Houts laarets », un chant universel pour les juifs vivant à travers le monde. Houts signifie « en dehors », Houts laarets signifie « en dehors de la terre d’israël ». La hatikva a été composée en 1878, elle a été un hymne juif avant de devenir un hymne israélien, au moment de la création de l’Etat d’Israël en 1948.

 

Le mot « tikva » signifie « espoir » en hébreu. Hatikva signifie « l’espoir » et le poème dont elle est tirée se nomme « tikvaténou », « notre espoir ». Ce poème a été écrit en 1808 par Naftali Herz Imber.

 

Il reprend le livre d’Ezekiel chapitre 37 :

11 Alors il me dit: « Fils de l’homme, ces ossements, c’est toute la maison d’Israël. Ceux-ci disent: « Nos os sont desséchés, notre espoir est perdu, c’est fait de nous! » 12 Eh bien! Prophétise et dis-leur: Ainsi parle le Seigneur Dieu: Voici que je rouvre vos tombeaux, et je vous ferai remonter de vos tombeaux, ô mon peuple! et je vous ramènerai au pays d’Israël.

יא וַיֹּאמֶר, אֵלַי, בֶּן-אָדָם, הָעֲצָמוֹת הָאֵלֶּה כָּל-בֵּית יִשְׂרָאֵל הֵמָּה; הִנֵּה אֹמְרִים, יָבְשׁוּ עַצְמוֹתֵינוּ וְאָבְדָה תִקְוָתֵנוּ–נִגְזַרְנוּ לָנוּ. יב לָכֵן הִנָּבֵא וְאָמַרְתָּ אֲלֵיהֶם, כֹּה-אָמַר אֲדֹנָי יְהוִה, הִנֵּה אֲנִי פֹתֵחַ אֶת-קִבְרוֹתֵיכֶם וְהַעֲלֵיתִי אֶתְכֶם מִקִּבְרוֹתֵיכֶם, עַמִּי; וְהֵבֵאתִי אֶתְכֶם, אֶל-אַדְמַת יִשְׂרָאֵל.

 

Ainsi, la hatikva, comme la renaissance juive, est un phénomène à la fois ancien et nouveau, comme la « altneuland », la terre « ancienne-nouvelle », titre du livre écrit par Théodore Herzl en 1902.

Son texte signifie :

Tant que dans nos cœurs vibre l’âme juive, et que vers les confins de l’orient, vers l’avant, nos yeux guettent dans la direction de Sion, notre espoir n’est pas perdu, un espoir ancien de 2000 ans, de vivre en peuple libre dans notre terre, la terre de Sion et de Jérusalem.

כָּל עוֹד בַּלֵּבָב פְּנִימָה נֶפֶשׁ יְהוּדִי הוֹמִיָּה, וּלְפַאֲתֵי מִזְרָח קָדִימָה עַיִן לְצִיּוֹן צוֹפִיָּה,    עוֹד לֹא אָבְדָה    תִּקְוָתֵנוּ,             הַתִּקְוָה בַּת שְׁנוֹת אַלְפַּיִם,  לִהְיוֹת עַם חָפְשִׁי בְּאַרְצֵנוּ, אֶרֶץ צִיּוֹן וִירוּשָׁלַיִם.

 

Chantons ensemble : Kol od balévav pénima, nefesh yehudi homia, oulefaaté mizraH kadima, ayin létsion tsofia, od lo avda tikvaténou, hatikva bat shnot alpayim, lihiot am Hofshi béartsénou, érets Tsion viroushalayim.

 

 

II Un espoir incarné

 

La permanence du lien avec Israël nous rappelle que le judaïsme n’est pas, ou pas seulement, une « religion ». Il s’agit d’un projet social. Certaines lois sont intimement liées à la terre et à l’organisation sociale.

Les lois de l’agriculture mettent en œuvre la solidarité et l’entre-aide, à travers l’obligation de laisser une partie des récoltes libres de toute propriété privée. Ainsi, les coins du champ, les gerbes tombées au moment de la récolte, les épis non moissonnés, ne doivent pas être récupérés par le propriétaire du champ.

 

De la même façon, une fois tous les 7 ans, la propriété des fruits des champs est annulée pour une année entière, tout le monde peut profiter de la nature à titre individuel, et personne ne peut en faire un usage commercial public, c’est l’année de Jachère, la chémita. Une fois tous les 49 ans s’ajoute à la chémita une année de yovel, la terre retourne à ses anciens propriétaires, tels qu’ils ont été définis au moment de l’entrée des hébreux en canaan. Enfin, les jeunes arbres bénéficient de trois années sans récolte, avant que les fruits de la quatrième année ne soient amenés au temple. Les prémices de toutes les récoltes sont également affectées aux besoins spirituels, au service des prêtres. Pour finir, la dîme est affectée au service des prêtres et des pauvres.

 

Lévitique 25 :

1 L’Éternel parla à moïse au mont Sinaï, en ces termes: 2 « Parle aux enfants d’Israël et dis-leur: Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne, la terre sera soumise à un chômage en l’honneur de l’Éternel. 3 Six années tu ensemenceras ton champ, six années tu travailleras ta vigne, et tu en recueilleras le produit; 4 mais, la septième année, un chômage absolu sera accordé à la terre, un sabbat en l’honneur de l’Éternel. Tu n’ensemenceras ton champ ni ne tailleras ta vigne.

 

5 Le produit spontané de ta moisson, tu ne le couperas point, et les raisins de ta vigne intacte, tu ne les vendangeras point: ce sera une année de chômage pour le sol. 6 Ce sol en repos vous appartiendra à tous pour la consommation: à toi, à ton esclave, à ta servante, au mercenaire et à l’étranger qui habitent avec toi; 7 ton bétail même, ainsi que les bêtes sauvages de ton pays, pourront se nourrir de tous ces produits.

 

8 Tu compteras chez toi sept années sabbatiques, sept fois sept années, de sorte que la période de ces sept années sabbatiques te fera quarante-neuf ans; 9 puis tu feras circuler le retentissement du cor, dans le septième mois, le dixième jour du mois: au jour des expiations, vous ferez retentir le son du cor à travers tout votre pays. 10 Vous sanctifierez cette cinquantième année, en proclamant, dans le pays, la liberté pour tous ceux qui l’habitent: cette année sera pour vous le Jubilé, où chacun de vous rentrera dans son bien, où chacun retournera à sa famille.

 

17 Ne vous lésez point l’un l’autre, mais redoute ton Dieu! Car je suis l’Éternel votre Dieu. 18 Exécutez mes édits, observez et pratiquez mes lois, et vous demeurerez dans le pays en sécurité. 19 La terre donnera ses fruits, dont vous vous nourrirez abondamment, et vous y résiderez en toute quiétude. 20 Que si vous dites: « Qu’aurons-nous à manger la septième année, puisque nous ne pouvons ni semer, ni rentrer nos récoltes? » 21 Je vous octroierai ma bénédiction dans la sixième année, tellement qu’elle produira la récolte de trois années; 23 Nulle terre ne sera aliénée irrévocablement, car la terre est à moi, car vous n’êtes que des étrangers domiciliés chez moi.

 

א וַיְדַבֵּר יְהוָה אֶל-מֹשֶׁה, בְּהַר סִינַי לֵאמֹר. ב דַּבֵּר אֶל-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, וְאָמַרְתָּ אֲלֵהֶם, כִּי תָבֹאוּ אֶל-הָאָרֶץ, אֲשֶׁר אֲנִי נֹתֵן לָכֶם–וְשָׁבְתָה הָאָרֶץ, שַׁבָּת לַיהוָה. ג שֵׁשׁ שָׁנִים תִּזְרַע שָׂדֶךָ, וְשֵׁשׁ שָׁנִים תִּזְמֹר כַּרְמֶךָ; וְאָסַפְתָּ, אֶת-תְּבוּאָתָהּ. ד וּבַשָּׁנָה הַשְּׁבִיעִת, שַׁבַּת שַׁבָּתוֹן יִהְיֶה לָאָרֶץ–שַׁבָּת, לַיהוָה: שָׂדְךָ לֹא תִזְרָע, וְכַרְמְךָ לֹא תִזְמֹר. ה אֵת סְפִיחַ קְצִירְךָ לֹא תִקְצוֹר, וְאֶת-עִנְּבֵי נְזִירֶךָ לֹא תִבְצֹר: שְׁנַת שַׁבָּתוֹן, יִהְיֶה לָאָרֶץ. ו וְהָיְתָה שַׁבַּת הָאָרֶץ לָכֶם, לְאָכְלָה–לְךָ, וּלְעַבְדְּךָ וְלַאֲמָתֶךָ; וְלִשְׂכִירְךָ, וּלְתוֹשָׁבְךָ, הַגָּרִים, עִמָּךְ. ז וְלִבְהֶמְתְּךָ–וְלַחַיָּה, אֲשֶׁר בְּאַרְצֶךָ: תִּהְיֶה כָל-תְּבוּאָתָהּ, לֶאֱכֹל. {ס} ח וְסָפַרְתָּ לְךָ, שֶׁבַע שַׁבְּתֹת שָׁנִים–שֶׁבַע שָׁנִים, שֶׁבַע פְּעָמִים; וְהָיוּ לְךָ, יְמֵי שֶׁבַע שַׁבְּתֹת הַשָּׁנִים, תֵּשַׁע וְאַרְבָּעִים, שָׁנָה. ט וְהַעֲבַרְתָּ שׁוֹפַר תְּרוּעָה, בַּחֹדֶשׁ הַשְּׁבִעִי, בֶּעָשׂוֹר, לַחֹדֶשׁ; בְּיוֹם, הַכִּפֻּרִים, תַּעֲבִירוּ שׁוֹפָר, בְּכָל-אַרְצְכֶם. י וְקִדַּשְׁתֶּם, אֵת שְׁנַת הַחֲמִשִּׁים שָׁנָה, וּקְרָאתֶם דְּרוֹר בָּאָרֶץ, לְכָל-יֹשְׁבֶיהָ; יוֹבֵל הִוא, תִּהְיֶה לָכֶם, וְשַׁבְתֶּם אִישׁ אֶל-אֲחֻזָּתוֹ, וְאִישׁ אֶל-מִשְׁפַּחְתּוֹ תָּשֻׁבוּ. יז וְלֹא תוֹנוּ אִישׁ אֶת-עֲמִיתוֹ, וְיָרֵאתָ מֵאֱלֹהֶיךָ: כִּי אֲנִי יְהוָה, אֱלֹהֵיכֶם. יח וַעֲשִׂיתֶם, אֶת-חֻקֹּתַי, וְאֶת-מִשְׁפָּטַי תִּשְׁמְרוּ, וַעֲשִׂיתֶם אֹתָם–וִישַׁבְתֶּם עַל-הָאָרֶץ, לָבֶטַח. יט וְנָתְנָה הָאָרֶץ פִּרְיָהּ, וַאֲכַלְתֶּם לָשֹׂבַע; וִישַׁבְתֶּם לָבֶטַח, עָלֶיהָ. כ וְכִי תֹאמְרוּ, מַה-נֹּאכַל בַּשָּׁנָה הַשְּׁבִיעִת: הֵן לֹא נִזְרָע, וְלֹא נֶאֱסֹף אֶת-תְּבוּאָתֵנוּ. כא וְצִוִּיתִי אֶת-בִּרְכָתִי לָכֶם, בַּשָּׁנָה הַשִּׁשִּׁית; וְעָשָׂת, אֶת-הַתְּבוּאָה, לִשְׁלֹשׁ, הַשָּׁנִים. כד וּבְכֹל, אֶרֶץ אֲחֻזַּתְכֶם, גְּאֻלָּה, תִּתְּנוּ לָאָרֶץ.

 

Ainsi l’agriculture intègre les obligations morales de solidarité qui sont les nôtres. Le judaïsme prend des accents différents dans le cadre de la terre d’Israël et dans la diaspora. Ces deux déclinaisons sont importantes et chères à notre cœur. La fête de tou bichevat, le nouvel an des arbres, nous rappelle que l’âme et le corps sont indissociables, que la pensée et l’action ne font qu’un, que l’espoir prend son sens lorsqu’il est incarné.

 

Que nous vivions en Israël ou en Diaspora, nous voulons garder le lien profond entre le corps et l’âme d’Israël, l’étude, la pratique « religieuse » du judaïsme et sa pratique « laïque » et quotidienne.

Le bien-être de l’être humain et celui de la nature vont de pair, dans un respect mutuel, de façons à ce que « le juste fleurisse comme le palmier ».

 

Ps.92 :13-16

13 Le juste fleurit comme le palmier; comme le cèdre du Liban, il est élancé. 14 Plantés dans la maison de l’Eternel, ils sont florissants dans les parvis de notre Dieu. 15 Jusque dans la haute vieillesse, ils donnent des fruits, ils sont pleins de sève et de verdeur, 16 prêts à proclamer que l’Eternel est droit, qu’il est mon rocher, inaccessible à l’injustice.

יג צַדִּיק, כַּתָּמָר יִפְרָח; כְּאֶרֶז בַּלְּבָנוֹן יִשְׂגֶּה. יד שְׁתוּלִים, בְּבֵית יְהוָה; בְּחַצְרוֹת אֱלֹהֵינוּ יַפְרִיחוּ. טו עוֹד, יְנוּבוּן בְּשֵׂיבָה; דְּשֵׁנִים וְרַעֲנַנִּים יִהְיוּ.

Chantons ensemble : Tsadik katamar IfraH, kéérez balévanon isgué (chétoulim béveit adonaï béHatsrot élohénou yafriHou, od yénouvoun bésséva, déchénim véraananim yiyou, léhaguid ki yashar adonaï tsouri vélo avlata bo)

 

Prenons un gâteau de froment ou d’orge, et prononçons les paroles suivantes :

Le deutéronome nous dit (8 :7-8)

7 Car l’Éternel, ton Dieu, te conduit dans un pays fortuné, un pays plein de cours d’eau, de sources et de torrents, qui s’épandent dans la vallée ou sur la montagne; 8 un pays qui produit le froment et l’orge, le raisin, la figue et la grenade, l’olive huileuse et le miel;

כִּי יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, מְבִיאֲךָ אֶל-אֶרֶץ טוֹבָה: אֶרֶץ, נַחֲלֵי מָיִם–עֲיָנֹת וּתְהֹמֹת, יֹצְאִים בַּבִּקְעָה וּבָהָר. ח אֶרֶץ חִטָּה וּשְׂעֹרָה, וְגֶפֶן וּתְאֵנָה וְרִמּוֹן; אֶרֶץ-זֵית שֶׁמֶן, וּדְבָשׁ.

En ce jour de célébration, nous prenons le froment et l’orge et nous prononçons la bénédiction traditionnelle :

BarouH ata adonaï élohénou méleH haolam boré miné mézonot

 

Le chant « hashkédia poraHat » a été écrit par Israël Doshman. Israël Doshman est né à Vilna, en Lituanie, il a étudié au « Héder », l’école juive de l’époque, avant de s’écarter de la pratique juive et de partir pour la terre d’Israël en 1905. Il a écrit et traduit de nombreuses œuvres, des pièces de théâtre russes, des chants pour enfants, des histoires, et a été très actif dans la création de théâtre israélien.

 

Ce chant est emblématique de Tou bishevat, voici sa traduction :

L’amandier fleurit et un soleil d’or rayonne, les oiseaux au sommet des toits nous informent de la venue de la fête : « tou bishevat est arrivé ! c’est la fête des arbres ! »

La terre nous appelle, le temps est venu de planter, que chacun prenne un arbre, et sortons avec nos pelles ! « tou bishevat est arrivé ! c’est la fête des arbres ! »

Plantons toute montagne et toute colline, de Gad jusqu’à Beer shava, et nous ferons renaitre notre terre, une terre d’olive, d’huile et de miel. « tou bishevat est arrivé ! c’est la fête des arbres ! »

 

Chantons-le ensemble : Hashkediyah porachat Veshemesh paz zorachat, Tziporim merosh kol gag Mevasrot et bo hachag.

Tu bishvat higiya Chag la’ilanot. Tu bish’vat higiya Chag la’ilanot.

Ha’aretz meshava’at Higiyah et lata’at Kol echad yikach lo etz Be’atim nitzeh chotzetz.

Tu bishvat higiya Chag la’ilanot. Tu bish’vat higiya Chag la’ilanot.

Nita kol har vaguéva midan véad beer sheva véartsénou shouv nirash erets zait ytshar oudvash

Tu bishvat higiya Chag la’ilanot. Tu bish’vat higiya Chag la’ilanot.

הַשְּׁקֵדִיָּה פּוֹרַחַת, וְשֶׁמֶשׁ פָּז זוֹרַחַת. צִפֳּרִים מֵרֹאשׁ כָּל גַּג מְבַשְּׂרוֹת אֶת בּוֹא הֶחָג:

ט »וּ בִּשְׁבָט הִגִּיעַ – חַג הָאִילָנוֹת!  ט »וּ בִּשְׁבָט הִגִּיעַ – חַג הָאִילָנוֹת.

הָאָרֶץ מְשַׁוַּעַת: הִגִּיעָה עֵת לָטַעַת! כָּל אֶחָד יִטַּע פֹּה עֵץ, בְּאִתִּים נֵצֵא חוֹצֵץ:

נִטַּע כָּל הַר וָגֶבַע, מִדָּן וְעַד בְּאֵר-שֶׁבַע: וְאַרְצֵנוּ שׁוּב נִירַשׁ – אֶרֶץ זֵית יִצְהָר וּדְבַשׁ.

 

III Un espoir en péril

 

Il n’est pas facile de faire vivre au quotidien les valeurs que nous défendons. Au cours de l’histoire d’Israël, les conflits ont toujours été présents. Mais la guerre elle-même lorsqu’elle est inévitable, doit se faire dans une perspective humaniste et reconstruction à long terme. Ainsi, le deutéronome nous enseigne de protéger l’arbre et de protéger la vie :

 

Deutéronome 20 :19-20

19 Si tu es arrêté longtemps au siège d’une ville que tu attaques pour t’en rendre maître, tu ne dois cependant pas en détruire les arbres en portant sur eux la cognée: ce sont eux qui te nourrissent, tu ne dois pas les abattre. Oui, l’arbre du champ c’est l’homme même, tu l’épargneras dans les travaux du siège. 20 Seulement, l’arbre que tu sauras n’être pas un arbre fruitier, celui-là tu peux le sacrifier et l’abattre, pour l’employer à des travaux de siège contre la ville qui est en guerre avec toi, jusqu’à ce qu’elle succombe.

יט כִּי-תָצוּר אֶל-עִיר יָמִים רַבִּים לְהִלָּחֵם עָלֶיהָ לְתָפְשָׂהּ, לֹא-תַשְׁחִית אֶת-עֵצָהּ לִנְדֹּחַ עָלָיו גַּרְזֶן–כִּי מִמֶּנּוּ תֹאכֵל, וְאֹתוֹ לֹא תִכְרֹת: כִּי הָאָדָם עֵץ הַשָּׂדֶה, לָבֹא מִפָּנֶיךָ בַּמָּצוֹר. כ רַק עֵץ אֲשֶׁר-תֵּדַע, כִּי-לֹא-עֵץ מַאֲכָל הוּא–אֹתוֹ תַשְׁחִית, וְכָרָתָּ; וּבָנִיתָ מָצוֹר, עַל-הָעִיר אֲשֶׁר-הִוא עֹשָׂה עִמְּךָ מִלְחָמָה–עַד רִדְתָּהּ. {פ}

La guerre elle-même doit être précédée d’un appel à la paix :

Deutéronome 20 :10

10 Quand tu marcheras sur une ville pour l’attaquer, tu l’inviteras d’abord à la paix.

כִּי-תִקְרַב אֶל-עִיר, לְהִלָּחֵם עָלֶיהָ–וְקָרָאתָ אֵלֶיהָ, לְשָׁלוֹם

 

De la même les combattants doivent être en paix avec eux-mêmes, et ne doivent pas être dans un état hypnotique ou un état second. Seuls les hommes capables de garder leur sang-froid peuvent se battre, seuls ceux qui sont en paix avec la vie peuvent défendre la liberté au prix de la guerre :

 

Deutéronome 20 :2 s

5 Ensuite les préposés parleront au peuple en ces termes: « Si quelqu’un a bâti une maison neuve et n’en a pas encore pris possession, qu’il parte et s’en retourne à sa maison; car il pourrait mourir dans la bataille, et un autre en prendrait possession. 6 Si quelqu’un a planté une vigne et n’en a pas encore acquis la jouissance, qu’il parte et s’en retourne chez lui; car il pourrait mourir dans la bataille, et un autre acquerrait cette jouissance.

 

7 Et si quelqu’un a promis mariage à une femme et ne l’a pas encore épousée, qu’il parte et s’en retourne chez lui; car il pourrait mourir dans la bataille, et un autre homme l’épouserait. » 8 Les préposés adresseront de nouveau la parole au peuple, et diront: « S’il est un homme qui ait peur et dont le cœur soit lâche, qu’il se retire et retourne chez lui, pour que le cœur de ses frères ne défaille point comme le sien! »

ה וְדִבְּרוּ הַשֹּׁטְרִים, אֶל-הָעָם לֵאמֹר, מִי-הָאִישׁ אֲשֶׁר בָּנָה בַיִת-חָדָשׁ וְלֹא חֲנָכוֹ, יֵלֵךְ וְיָשֹׁב לְבֵיתוֹ: פֶּן-יָמוּת, בַּמִּלְחָמָה, וְאִישׁ אַחֵר, יַחְנְכֶנּוּ. ו וּמִי-הָאִישׁ אֲשֶׁר-נָטַע כֶּרֶם, וְלֹא חִלְּלוֹ–יֵלֵךְ, וְיָשֹׁב לְבֵיתוֹ: פֶּן-יָמוּת, בַּמִּלְחָמָה, וְאִישׁ אַחֵר, יְחַלְּלֶנּוּ. ז וּמִי-הָאִישׁ אֲשֶׁר-אֵרַשׂ אִשָּׁה, וְלֹא לְקָחָהּ–יֵלֵךְ, וְיָשֹׁב לְבֵיתוֹ: פֶּן-יָמוּת, בַּמִּלְחָמָה, וְאִישׁ אַחֵר, יִקָּחֶנָּה. ח וְיָסְפוּ הַשֹּׁטְרִים, לְדַבֵּר אֶל-הָעָם, וְאָמְרוּ מִי-הָאִישׁ הַיָּרֵא וְרַךְ הַלֵּבָב, יֵלֵךְ וְיָשֹׁב לְבֵיתוֹ; וְלֹא יִמַּס אֶת-לְבַב אֶחָיו, כִּלְבָבוֹ.

 

Quelles que soient les difficultés rencontrées au quotidien pour conserver la paix autour de nous, nous nous donnons pour obligation de ne pas renoncer et de poursuivre sans cesse la paix. « Ossé chalom », « celui qui fait la paix », sont des mots qui concluent les éléments fondamentaux de la prière juive : la amida et le Kadish.

 

Chantons ensemble : Ossé chalom bimromav, hou yaassé chalom alénou véal kol israel véimérou amen

עוֹשֶׂה שָׁלוֹם בִּמְרוֹמָיו הוּא יַעֲשֶׂה שָׁלוֹם עָלֵינוּ וְעַל כָּל יִשְׂרָאֵל   וְאִמְרוּ אָמֵן

 

Prenons des fruits d’Israël, de la figue, de la grenade, des olives, des fruits de l’arbre et disons ensemble :

Le deutéronome nous dit (8 :7-8)

7 Car l’Éternel, ton Dieu, te conduit dans un pays fortuné, un pays plein de cours d’eau, de sources et de torrents, qui s’épandent dans la vallée ou sur la montagne; 8 un pays qui produit le froment et l’orge, le raisin, la figue et la grenade, l’olive huileuse et le miel;

כִּי יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, מְבִיאֲךָ אֶל-אֶרֶץ טוֹבָה: אֶרֶץ, נַחֲלֵי מָיִם–עֲיָנֹת וּתְהֹמֹת, יֹצְאִים בַּבִּקְעָה וּבָהָר. ח אֶרֶץ חִטָּה וּשְׂעֹרָה, וְגֶפֶן וּתְאֵנָה וְרִמּוֹן; אֶרֶץ-זֵית שֶׁמֶן, וּדְבָשׁ.

En ce jour de célébration, nous prenons le froment et l’orge et nous prononçons la bénédiction traditionnelle :

BarouH ata adonaï élohénou méleH haolam boré péri haetz

 

Le chant « Chir lashalom » signifie « le chant pour la paix ». Ses paroles ont été composées par Yaacov Rotblit et sa mélodie par Yair Rosenblum. C’est lle groupe « lahakat hanaHal »  qui l’a d’abord chanté, en 1969, pendant la « guere d’usure ». Ce chant résonne comme un hymne à la paix. C’est après avoir chanté ce chant que IstHak Rabin a été assassiné, et depuis ce temps, le chant est devenu également un chant du souvenir, qui symbolise son héritage et l’espoir de paix qu’il portait.

 

Voici sa signification :

Chant pour la paix : laissez le soleil monter, le matin éclairer, l’exemption qui est dans les prière ne nous fera pas revenir. Celui dont la lumière s’est éteinte, et qui repose dans la poussière, les larmes amères ne le réveilleront pas, ne le feront pas revenir ici, Personne ne nous fera revenir du puit profond et noir, en cela ne serviront à rien, ni la joie des victoires, ni les chants de remerciement.

Chantez plutôt un chant pour la paix, ne murmurez pas de prières, il vaut mieux que vous chantiez un chant pour la paix, dans un grand cri.

 

Laissez le soleil perser entre les fleurs, ne regardez pas en arrière, laissez ceux qui partent, levez vos yeux dans l’espoir, pas avec des récitations d’intention, chantez des chants pour l’amour, pas pour les guerres, ne dites pas « un jour viendra », faites venir ce jour, car ce n’est pas un rêve, et sur toutes les places, faites retentir une alarme de paix.

Chantez plutôt un chant pour la paix, ne murmurez pas de prières, il vaut mieux que vous chantiez un chant pour la paix, dans un grand cri.

 

Chantons ensemble :

תנו לשמש לעלות , לבוקר להאיר,  הזכה שבתפילות  אותנו לא תחזיר.  

מי אשר כבה נרו   ובעפר נטמן,   בכי מר לא יעירו   לא יחזירו לכאן.

איש אותנו לא ישיב    מבור תחתית אפל,    כאן לא יועילו     לא שמחת הניצחון     ולא שירי הלל.


לכן, רק שירו שיר לשלום   אל תלחשו תפילה    מוטב תשירו שיר לשלום    בצעקה גדולה.


תנו לשמש לחדור    מבעד לפרחים.   אל תביטו לאחור,    הניחו להולכים.

שאו עיניים בתקווה,    לא דרך כוונות    שירו שיר לאהבה    ולא למלחמות.

אל תגידו יום יבוא   הביאו את היום!    כי לא חלום הוא   ובכל הכיכרות    הריעו רק שלום!

Tnu lashemesh la’a lot laboker le’ha’ir Hazaka shebatfilot otanu lo tachzir

Mi asher kava nero u’ve’Afar nitman Bechi mar lo ya’iro lo yachziro le’chan

Ish otanu lo yashiv mibor tachtit a’fel –  kan lo yo’ilu –  lo simchat hanitzachon Velo shirei hallel

Lachen rak shiru shir lashalom al tilhashu tfila lachen rak shiru shir lashalom bitze’aka gdola

Tnu lashemesh luchador miba’ad laprachim al tabitu le’achor hanichu la’holchim

S’u eina’yim betikva lo derech kavanot shiru shir la’ahava velo lamilchamot

Al tagidu yom yavo havi’u et hayom –  ki lo chalom hu –  uve’chol hakikarot hari’u rak shalom

 

VI Une situation contrastée

 

La chanson « chant des stickers » est une chanson en Rap écrite en 2004 par l’écrivain israélien David Grossman et mis en musique et chanté par le groupe « hadag naHash ». La collaboration entre un grand auteur et un groupe populaire est particulièrement frappante. Elle est composée d’une collection de slogans d’origines diverses et souvent opposées et met en lumière l’aspect « patchwork » de la société israélienne. Une ode d’opposition à la pensée manichéenne ayant pour refrain la parole attribuée à Rabbi NaHman de Bratslav censée permettre une venue immédiate si on la prononce : na naH naHman naHman méouman,

 

Voici sa signification :

Toute une génération demande la paix, laissez tsahal gagner, un peuple fort fait la paix, laissez tsahal les éclater, il n’y a pas de paix avec les arabes, ne leur donnez pas d’armes, les combattants c’est ce qu’il y a de mieux mon frère, la conscription pour tous, l’exemption pour tous, il n’y a pas de déprime dans le monde, Jésus, c’est ici, na nah naHman est fidèle, pas de peur le messie est en ville, sans arabes pas d’attentats, la cour suprême mets les juifs en danger, le peuple avec le Golan, le peuple avec le transfert, ami tu nous manques, dieu nous votons pour toi, un vote direct c’est mal, dieu nous te défendons, que meurent les zélotes, combien de mal peut-on avaler, père aie pitié, on m’appelle naHman et je bé-bégaie, dieu soit béni je respire et pour cette raison….

Un pays de loi juive – il n’y a plus de pays, celui qui ait né a du bol, que vive le roi messie, j’ai confiance dans la paix de Sharon, Hevron depuis toujours, et celui qui est né n’est pas né tant pis pour lui, hévron des prères, bonjour le transfert, Kahana a raison, CNN ment, il faut un leader fort, bravo à la paix, merci pour la sécurité, nous n’avons pas d’enfants à donner à des guerres superflues, la gauche aide les arabes, Bibi est bon pour les juifs, faites comparaitre les traitres d’Oslo, nous sommes ici ils sont là-bas, des frères ne se laissent pas tomber, démanteler les colonies c’est séparer le peuple, mort aux traitres, laissez les animaux vivre…

 

Chantons ensemble :

Dor shalem doresh shalom, tnou letsahal lenatséaH, am Hazak ossé shalom, tnou létsahal lékasséaH,

Ein shalom im aravim, al titnou lahem rovim, kravi zé aHi aHi, gious lékoulam, ptor lékoulam, ein shoum yéoush baolam

Yésha zé kan, na naHam méouman, no fear mashiaH bair, ein aravim ein pigouim, bagats méssaken yéhoudim,

Haam im hagolan, haam im hatransfer, test biarHa, Have rata Hasser, hakadosh barouH hou anaHnou boHarim béHa, beHira yeshara zé ra, hakadosh barouH hou anaHnou kanaim léHa, yamoutou hakanaim

Kama roa efchar livloa aba téraHem aba téraHem korim li naHman vaani mégam mégamgem

Kama roa efchar livloa aba téraHem aba téraHem, barouH hachem ani nochem vélaHen
דור שלם דורש שלום   תנו לצה »ל לנצח    עם חזק עושה שלום    תנו לצה »ל לכסח
אין שלום עם ערבים    אל תתנו להם רובים    קרבי זה הכי אחי      גיוס לכולם, פטור לכולם   אין שום ייאוש בעולם

יש »ע זה כאן   נ נח נחמן מאומן   No Fear, משיח בעיר   אין ערבים אין פיגועים   בג »ץ מסכן יהודים

העם עם הגולן  העם עם הטרנספר  טסט בירכא  חבר, אתה חסר
הקדוש ברוך הוא אנחנו בוחרים בך    בחירה ישירה זה רע
הקדוש ברוך הוא אנחנו קנאים לך        ימותו הקנאים.

כמה רוע אפשר לבלוע      אבא תרחם, אבא תרחם     קוראים לי נחמן ואני מגמגם
כמה רוע אפשר לבלוע     אבא תרחם, אבא תרחם      ברוך השם אני נושם       ולכן
מדינת הלכה – הלכה המדינה     מי שנולד הרוויח     יחי המלך המשיח    

יש לי בטחון בשלום של שרון    חברון מאז ולתמיד   ומי שלא נולד הפסיד
חברון אבות   שלום טרנספר   כהנא צדק    CNN משקר     צריך מנהיג חזק
סחתין על השלום, תודה על הבטחון     אין לנו ילדים למלחמות מיותרות
השמאל עוזר לערבים   ביבי טוב ליהודים     פושעי אוסלו לדין
אנחנו כאן הם שם    אחים לא מפקירים    עקירת ישובים מפלגת את העם
מוות לבוגדים    תנו לחיות לחיות     מוות לערכים
כמה רוע אפשר

לחסל, להרוג, לגרש, להגלות       להדביר, להסגיר, עונש מוות, NO FEAR      להשמיד, להכחיד, למגר, לבער
הכל בגללך, חבר

Prenons du miel et des dattes et disons ensemble :

Le deutéronome nous dit (8 :7-8)

7 Car l’Éternel, ton Dieu, te conduit dans un pays fortuné, un pays plein de cours d’eau, de sources et de torrents, qui s’épandent dans la vallée ou sur la montagne; 8 un pays qui produit le froment et l’orge, le raisin, la figue et la grenade, l’olive huileuse et le miel;

כִּי יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, מְבִיאֲךָ אֶל-אֶרֶץ טוֹבָה: אֶרֶץ, נַחֲלֵי מָיִם–עֲיָנֹת וּתְהֹמֹת, יֹצְאִים בַּבִּקְעָה וּבָהָר. ח אֶרֶץ חִטָּה וּשְׂעֹרָה, וְגֶפֶן וּתְאֵנָה וְרִמּוֹן; אֶרֶץ-זֵית שֶׁמֶן, וּדְבָשׁ.

En ce jour de célébration, nous prenons le froment et l’orge et nous prononçons la bénédiction traditionnelle :

BarouH ata adonaï élohénou méleH haolam chéhakol niyié bidvaro

 

Concluons avec la prière « chanson des mères », écrite en hébreu et en arabe, qui sont les deux langues officielles de l’Etat d’Israël. Cette chanson est née d’une alliance entre la parolière Yael Deckelbaum, et un groupe de femmes ayant initié le movement: “Women Wage Peace” en 2014. En octobre 2016, 4 000 femmes palestinienes et israéelliennes  ont marché ensemble au nord de la mer morte.

 

Chantons ensemble :

Hébreu : Rechishat Ruach yam,  menashevet me ey sham,  oochvisa mitnafnefet, letziley hachoma

Arabe : bainil ard wisamam, nashiktir baishu sawa, matchafu tahlemu, bisalam wilaman

Hébreu : matai yimsoo chomot hapachad, veshavti migalooti, yipatchoo shearai, el hatov haamiti

Arabe/hébreu : yalla tnam – od zricha, yalla tnam – boker ba, tanetbhela (em sholachat) tairil hamam (bitfila), ruhia hamam (et yalda)

Anglais: from the north to the south, from the west to the east, hear the prayer of the mothers ,  bring them peace, bring them peace

Ensemble:hear the prayer of the mothers – ismaussalat el ummahaaaat – mool tfilat haimahot

bring them peace, bring them peace – assalam assalam – leshalom, leshalom

 

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