Certains actes de notre passé personnel, du passé familial, ou de l’Histoire nationale, continuent de nous hanter. L’antisémitisme, dans sa perpétuelle réminiscence, n’est-il pas l’un des cimetières indiens sur lesquels notre « maison », notre culture, est construite, et qui continue de nous hanter? Combien de crimes seront-ils donc encore commis avant que nous prenions la peine de nommer les fantômes du passé pour leur permettre d’enfin reposer en paix, et pour nous permettre de faire face aux défis du présent avec dignité?
Abraham revient de l’épreuve d’Isaac pour pleurer Sarah, il tourne une page importante de l’histoire des patriarches, et nous donne l’exemple.
Dans notre Paracha de la semaine, la Torah nous invite à nous poser ces questions. La lecture juive de la bible nous invite à nous interroger.
Sur un pied 2015: Combien de temps allons-nous sacrifier nos enfants ?ois forts et vulnérables, La liberté au niveau de l’humanité par le renouvellement des générations.)
Sur un pied 2016: Rivka est-elle la fille de Sarah? « qui m’a fait à ton image ».
Esperante : Kelkaj agoj de nia persona pasinteco, de nia familia pasinteco, aŭ de nia nacia Historio, daŭre ĝenadas nin. Ĉu kontrauxsemidismo, en gia eterna relevigxo, ne estas indiana tombejo, sur kiu konstruigxis nia « hejmo », nia kulturo ? Kiom da novaj krimoj okazigxos, antaŭ ol nomi la fantomojn de la pasinteco por permesi al ili ripozi pace, kaj permesi al ni alfronti la defiojn de la estonteco kun digneco?
Voir également:
https://www.franceinter.fr/emissions/l-instant-m/l-instant-m-25-octobre-2018