La Torah a-t-elle raison? La femme « Sota », la femme « déviante », celle qui a commis l’adultère, doit-elle nécessairement mourir dans la souffrance, empoisonnée par les « eaux de Sota »? Peut-être pas, dit le Talmud, car « si elle a des mérite », elle peut échapper au châtiment. Étrange passage qui prend pour base l’un des passages de la Torah les plus sexistes pour ériger un monument à la gloire de l’accès aux femmes de l’étude de la Torah… En fin de compte, le dénouement mettra un jeu le dévot imbécile et la femme abstinente.
Liens et sources :
Sota 21 b
Michna : Si elle a du mérite, cela suspend sa punition. Il y a des mérites qui suspendent pour un an, il y a des mérites qui suspendent pour deux ans, il y a des mérites qui suspendent pour trois ans. De là Ben Azaï dit : On a l’obligation d’enseigner la Torah à sa fille de sorte que si elle boit, elle saura que le mérite suspend pour elle. Rabbi Eliézer dit : Toute personne qui enseigne la Torah à sa fille, lui enseigne la tiflout. Rabbi Yochoua dit : Une femme préfère une mesure de nourriture et la satisfaction sexuelle (Tiflout) à 9 mesures de nourriture et de l’abstinence. Il disait : le pieux idiot, le méchant tortueux et la femme abstinente et les faux ascètes, ce sont eux qui détruisent le monde.
Guémara : Rabbi Eliézer dit : Toute personne qui enseigne la Torah à sa fille, lui enseigne la tiflout. Tiflout ? vraiment ? Dis plutôt : « Cela revient à lui enseigner la Tiflout » |
סוטה כ״א ב אם יש לה זכות היתה תולה לה יש זכות תולה שנה אחת יש זכות תולה ב’ שנים יש זכות תולה ג’ שנים מכאן אומר בן עזאי חייב אדם ללמד את בתו תורה שאם תשתה תדע שהזכות תולה לה ר »א אומר כל המלמד בתו תורה (כאילו) לומדה תפלות ר’ יהושע אומר רוצה אשה בקב ותפלות מט’ קבין ופרישות הוא היה אומר חסיד שוטה ורשע ערום ואשה פרושה ומכות פרושין הרי אלו מבלי עולם ר’ אליעזר אומר כל המלמד את בתו תורה מלמדה תיפלות תיפלות ס »ד אלא אימא כאילו למדה תיפלות
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