Vous avez peut-être déjà noté ce rendez-vous : mercredi 26 janvier 18h30. Mon intervention durera jusqu’à 19h30, elle sera précédée d’un accueil avec des femmes du monde entier à 18h et suivie d’autres conf en ligne que vous pourrez choisir.
L’étude que je mènerai est intégrée à la journée internationale d’étude des femmes, à laquelle je participe cette année. L’étude sera en français. Mon angle d’approche sera:
Fortes, Fières, Féministes… et juives
Être ce que nous sommes aujourd’hui est loin d’être facile. En tant que juives, en tant que femmes, nos forces sont souvent mis à mal. En quoi notre judéité peut elle nous aider à exister et à faire rayonner le meilleur de nous même ? Nous examinerons différents outils, des pratiques, des objets, des textes d’études, des textes de médiation, pour nous renforcer personnellement et pour contribuer à un changement social en faveur des femmes juives de notre temps.
Pour m’informer de votre présence ( ce qui me fait très plaisir et m’est très utile), il faut remplir le formulaire suivant, sur ce lien.
Le programme de la journée d’étude est disponible ici , attention, l’horaire est l’horaire israélien donc ouverture à 19hheure israélienne = 18h pour nous, il y aura un office de arvit et une parole introductive sera prononcée par Alice Shalvi, une importante féministe israélienne.
Bonne soirée à toutes et tous, כל טוב
Merci pour cette soirée simple, instructive et sympathique. Très contemporain en même temps. Une soirée par mois sur un petit topo sur chaque matriarche ou femme de la thora, un rythme sympathique pour être intégrable sans soucis dans un planning
Chère Floriane, comment ai-je pu croire une seule seconde que j’allais pouvoir écouter votre conférence bien sagement assise dans mon canapé (avec un bloc-note et un crayon) ?!
Je vous remercie de tout coeur pour cette transmission toujours aussi vivante, chaleureuse et dynamique, à la fois co-créative et récréative (dans le sens où le jeu est qch de sérieux). Je pense à Winnicott et à une citation du poète Tagore qui est en exergue d’un de ses livres. Elle est longue et n’a pas beaucoup de rapport avec le contenu de votre conférence, mais elle est tellement jolie que je vous la note pour la route :
« Sur le rivage des mondes infinis, des enfants s’assemblent. L’azur sans fin est immobile au-dessus d’eux; près d’eux le flot sans repos retentit. Sur le rivage des mondes infinis, des enfants s’assemblent avec des danses et des cris.
Ils bâtissent leurs maisons avec du sable; ils jouent avec des coquilles vides. Avec des feuilles fanées, ils gréent leurs barques et, en souriant, les lancent sur la mer profonde. Les enfants tiennent leurs jeux sur le rivage des mondes.
Ils ne savent pas nager; ils ne savent pas jeter les filets. Les pêcheurs de perles plongent, les marchands mettent à la voile; les enfants cependant rassemblent les galets, puis les dispersent. ils ne cherchent pas de trésors cachés, ils ne savent pas jeter les filets.
La marée monte avec un rire et le pâle éclat de la plage sourit. Les vagues chargées de mort chantent aux enfants d’incertaines ballades, comme chante une mère qui berce son bébé. Le flot joue avec les enfants et le pâle éclat de la plage sourit.
Sur le rivage des mondes infinis, des enfants jouent. La tempête erre dans le ciel sans routes, les navires sombrent dans la mer sans sillages, la mort rôde et les enfants jouent. Sur le rivage des mondes infinis se tient la grande assemblée des enfants. »
Cela étant, je dois bien reconnaitre que votre manière d’animer vos cours me bousculent un peu, je panique un peu intérieurement quand vous nous invitez à prendre la parole et j’ai l’impression de ne rien avoir à dire, mais c’est justement une occasion de réfléchir et d’avancer, et comme le cadre que vous posez est d’une très grande bienveillance, tout va bien ! Ne changez rien ! 🙂
Pour ce qui est du sujet même de votre conférence et de ce qui a été discuté, je m’étais beaucoup interrogée sur le rire de Sara quand on a lu la paracha à l’automne. Je me suis vraiment demandée si Sara n’était pas déjà au courant de sa future grossesse (ce qui tourne un peu en ridicule l’annonce des envoyés de l’Eternel) ou qu’elle puisse être étonnée du renversement de l’annonce (même dans l’Antiquité, c’était sans doute les femmes qui annonçaient à leurs maris qu’ils allaient être pères et pas l’inverse). C’est assez curieux que ce soit des hommes (dans ma traduction, ce sont des « personnages », je ne sais pas trop ce que ça donne en hébreu, et après tout même des personnages, ça ce n’est pas genré non plus, peut-être que c’est moi qui imagine que ce sont des hommes/anges) qui annoncent à Sara qu’elle enfantera. ça me fait justement penser au droit romain et au « Mater semper certa est », l’identité de la mère est toujours certaine… contrairement au père. Et du coup, à tout ce qui a été écrit autour de l’histoire des femmes et de la maternité (et notamment ce qu’a écrit l’historienne Yvonne Knibiehler), de la contraception, du droit à l’avortement. De la réaction violente des hommes et en particulier des médecins… Est-ce que, dans cet espèce de renversement où ce n’est pas la femme qui annonce qu’elle est enceinte, est-ce que la Bible ne parle pas aussi de la jalousie, la frustration des hommes à l’égard de la grossesse et la maternité ?
Bon, c’est sans doute un peu tiré par les cheveux…
Sur ce, je vous souhaite une très bonne soirée,
Au plaisir de vous retrouver prochainement,
Vos réflexions sont très belles, très intéressantes et très assumée. Merci. A très bientôt
Merci pour ce très beau partage