Devons-nous préférer la révolte ou la soumission? Cette question provocatrice est bien sûr une question-piège: pourquoi nous laisser enfermer dans ce type d’alternatives?
Ce type de choix illusoire n’est pas simple à déjouer, et ce, pour de nombreuses raisons. Mais quelles que soient ces raisons, ainsi que l’enseigne la michna Péa: l’étude de la Torah équivaut à tous les commandements, la réflexion et la raison sont un soutien essentiel à notre liberté.
Notre travail de ce soir nous permettra d’évoquer différents épisodes et différentes figures illustrant la capacité de sortir de cette fausse alternative.
Pour rappel, l’office sera précédé de l’allumage de la première bougie de Hanouka à 19h, apportez soufganiot (beignets) et hanoukiot (bougeoirs de Hanouka, ou à défaut bougeoirs et bougies de votre choix).
Au plaisir de partager avec vous ce moment de lumière!
La tradition juive nous demande-t-elle d’obéir ou de contester? Les commandements sont, certes, centraux dans la pensée juive. Et par ailleurs, les juifs sont plutôt de caractère contestataire, « à la nuque raide ». Que penser de cette apparente contradiction? L’obéissance serait-elle toujours antinomique de la liberté ou au contraire, ces deux attitudes pourraient-elles parfois être complémentaires?
La Akéda d’Isaac est l’un des exemples les plus poignants de soumission (mais à quoi exactement?), central dans la pensée juive aussi bien que dans la liturgie.
Comment expliquer cet étrange « ordre » divin? Que s’est-il vraiment passé? Comment comprendre cet épisode aujourd’hui?
Telle sera la thématique de notre première rencontre culture J de l’année, mardi 14 novembre, de 20h à 21h30, à surmelin.
Autres dates à retenir (les thématiques seront affinées par la suite):
Culture J 5778
Cette année, Brigitte et Élisabeth interpellent notre Rabbin sur une question qui préoccupe le monde occidental depuis les débuts de la modernité : « Obéissance et liberté : est-ce antinomique ou complémentaire ? »
Cycle d’automne : Soumission ou liberté au niveau individuel
14 novembre 2017: La akéda d’Isaac et nos pré-déterminations : un exemple de soumission ou de libération ? L’obéissance est-elle un facteur de liberté (moussa nabati). La Téchouva.
28 novembre 2017: Grandes figures d’évolution et de révolution dans la tradition juive.
12 décembre 2017: Eve, le choix de la connaissance, le choix du savoir à travers les générations.
Cycle de printemps : Soumission ou liberté au niveau social
15 mai 2018 Que dit le judaïsme de la hiérarchie ? Qu’est-ce qu’un rabbin ?
29 mai 2018 Que dit le judaïsme de l’indépendance de l’enfant dans la hiérarchie familiale ?
12 juin 2018 Qu’est-ce qu’un fonctionnement démocratique d’un point de vue juif ?
Nous voudrions que le monde soit meilleur. Nous sommes souvent sollicités et nous nous sentons souvent impuissants. Quels sont les outils que notre tradition propose ?
Quand je donne, qu’est-ce que je reçois ? Le don est-il gratuit ? Préférons-nous donner ou recevoir ? Quelles sont nos motivations pour aider les autres ? Qu’est-ce qui nous en empêche? Savons-nous recevoir ? Comment aider son prochain ? Comment structurer l’entraide ? Comment contribuer aux idées qui nous tiennent à cœur ? Que dit la tradition juive des organisations ? Que sont la Tsédaka et la Guémilout Hassadim ?
De Rébecca à la prière du matin, l’aide du prochain est mise en valeur par la tradition.
De Jethro aux organisations modernes, l’organisation de l’entraide est centrale dans notre histoire.
Nous consacrerons trois séances à nous plonger dans ce que le judaïsme enseigne du don et de l’entraide, et à réfléchir à ce que cela signifie pour nous en tant que personnes et en tant que membres de groupements familiaux et associatifs.
Réflexion personnelle accompagnée par les sources juives et par notre collectif d’étude (2016-2017) Séminaire Culture J d’automne.
La mort, est notre dernier acte sur terre, notre dernier passage, notre dernière transmission.
Nous vivons nécessairement avec la connaissance de notre fin prochaine. Nous hésitons souvent à parler de la mort, parfois nous nous empêchons d’y penser, sans jamais pouvoir la repousser.
On peut être tenté d’opérer un cloisonnement de la pensée ou des émotions. Ce genre de stratégies a un coût : Il nous coupe d’une partie de nous-mêmes. Notre tradition propose au contraire d’opérer des séparations d’un autre ordre, en délimitant des principes et des cadres protecteurs, qui nous aident à faire face.
Où ? Synagogue Surmelin, 24 rue du Surmelin, 75020 Paris Quand ? 4 mardis soirs en novembre et décembre (15/11 ; 22/11 ; 29/11 ; 6/12) de 20h (accueil 19h30) à 21h30. Inscription doodle : http://doodle.com/poll/rz2reivs5ifxn3wp ; Informations: brigitte.becache@gmail.com
A tout âge, nous voyons des endeuillés monter à la téva et recevoir le soutien de la communauté, en grandissant, nous pouvons nous ouvrir à l’étude des sources juives concernant les lois du deuil, par la suite, nous nous engageons auprès des malades, nous soutenons les endeuillés, et enfin, nous proposons à nos enfants un accompagnement particulier lorsque nous approchons de notre fin, avant leur indiquer de quelle façon nous souhaitons qu’ils continuent à faire vivre notre mémoire.
Lors de ces 4 sessions de séminaire, nous réfléchirons ensemble à ces différentes facettes, qui nous aident à nous confronter au paradoxe de la vie et de la mort.
Ce séminaire sera un séminaire en petit comité, qui se tiendra sur 4 séances consécutives une fois par semaine, en soirée, il comportera des moments d’étude, des moments de partage, et des moments d’introspection, les participants feront preuve de l’ouverture et du calme nécessaire à l’acceptation de l’expression de toutes les attitudes, les positionnement seront des positionnements de réflexions et d’étude, et non pas des prises de positions dogmatiques, autant de la part des participants que du Rabbin.
Nous évoquerons différentes questions dans une perspective concrète, afin que chacun puisse affiner ce qu’il souhaite, et penser à la meilleure façon d’y parvenir.
Nous envisagerons donc les questions suivantes :
• L’importance du soin, protéger la vie
• Le rapport à la douleur/Comment se mesurer à la souffrance
• Être un poids pour soi-même, être un poids pour les autres, conserver le sens de sa vie au maximum
• Les conflits familiaux non-résolus/ Eviter les conflits au moment de l’enterrement
• Le don d’organe et la tradition juive
• Les derniers moments, le chéma israël, le vidouï
• L’enterrement, quelles sont ses fonctions, comment les réaliser
• L’incinération selon la tradition juive
• Parler de la mort à ses enfants, à ses petits-enfants
• Compter pour le monde, « Que notre mémoire soit une bénédiction », « Que notre mémoire soit tissée dans le réseau de la vie »